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Une série d'initiatives menées au sein de l'organisation publique fédérale clôturent ainsi trois années de réformes. La modernisation du système biométrique Eurodac, la refonte des portails internes et la création de plateformes de gestion documentaire ont permis de numériser davantage les procédures. Ces outils devraient désormais offrir un traitement plus rapide et plus cohérent des dossiers de protection internationale et de migration légale. Les cellules statistiques, également financées par l'AMIF, voient la fin d'un cycle d'appui qui a renforcé leur capacité à produire les données utilisées par les autorités belges et européennes. Le domaine du retour évolue lui aussi. Les projets consacrés aux alternatives à la détention et au coaching individualisé arrivent à échéance en ce mois de décembre, après avoir consolidé les dispositifs d'hébergement pour familles et l'accompagnement personnalisé des personnes en séjour irrégulier. Le projet déployant des agents de liaison dans plusieurs grandes villes se termine également, après avoir facilité la coordination entre services locaux, police et autorités fédérales. Fedasil conclut de son côté trois programmes financés entre 2024 et 2025. Le premier portait sur l'optimisation de son réseau d'accueil, notamment par la digitalisation et l'amélioration du bien-être des résidents. Le deuxième soutenait le retour volontaire, avec un appui accru pour les personnes vulnérables. Le troisième renforçait la réinstallation de réfugiés en coopération avec le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) et des partenaires internationaux. Si ce cycle 2022-2025 touche à sa fin, plusieurs projets AMIF se prolongeront en 2026 et 2027, notamment dans la migration circulaire. On entend par là une migration effectuée pour des raisons professionnelles et d'études, et visant à acquérir des connaissances et de l'expérience pour ensuite les mettre à profit dans le pays d'origine.  D'autres appels soutenant l'intégration des nouveaux arrivants et certaines actions de retour devraient également structurer la prochaine phase de la politique migratoire belge. L'AMIF se donne pour mission de renforcer et développer tous les aspects d'un régime d'asile commun en Europe, de soutenir la migration légale vers les États membres, de promouvoir des stratégies de retour équitables et efficaces et d'accroître la solidarité et le partage des responsabilités entre les États membres de l'Union européenne.